27.12.09
Danse d'hiver
C’était un conte d’hiver sans histoires.
Elle sentait sa chair recueillir les chaudes effluves d’un feu de bois qui s’animait à quelques pas d’elle. En face d’elle, une baie vitrée surdimensionnée comme une fenêtre sur le monde dominait sur un lac glacé, un décor discret, fragile.
Les branches des arbres s’agitaient comme des vagues en collision. Elles étaient la nouvelle voix de ce lac dont on avait ôté les cordes vocales.
Les flocons suspendus dans le gris du ciel se détachaient et glissaient lentement sur le paysage.
C'était l’hiver qui dansait librement dans un monde cotonneux vidé de ces hommes trop frileux pour s’y abandonner.
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