8.2.09





Un cercle de feu autour du corps carré, pesant.
Des fourmis grimpant au bout des doigts,
Comme par l'attaque hivernale du froid.
Voilà l'heure venue du dépendant
de chercher dans les rues le produit apaisant
d'apporter au temps son pochon de folie
quelque part caché dans les recoins sombres de la nuit.
Sans elle, il resterait absent fébrile et frissonnant
dégustant avec douleur à un maléfice provoquant.
Un corps comme vidé fait de nerfs ennoués,
d'un vrac d'idées enrolées, bloc de pensées embrasées.
avancer sur un sol jonché de verre
guidé par les fils d'un sortilège pervers.
Poison dans ses veines fatiguées,
hurle à l'intérieur la peur du prisonnier.
Le voilà traînant son butin de misère
pour enfin de voir déposer dans le creux des mains
le paisible d'un meilleur lendemain.


LES SAISONS




Tirroir d'un petit meuble en fer rouillé,
attend le doux printemps pour enfin se voir dépossédé,
d'un amat objets déchus par le temps.
Ne pas imiter la bourse avec son argent,
avide juste pour combler le vide.
Tous ces biblots inutilement capturés puis entassés
pesants à l'intérieur de cette boîte esquintée.