16.5.08

même plus peur...






Mon scanner dématérialise lentement mes images.
Elles deviennent une palette ordonnée de 0 et de 1.
Je scanne donc je suis.
Je scanne du vide.
Résultat d'un miroir transpercé par la lumière d'une intuition bavarde.
C'est mon vide. Ce que je ne peux moi même percevoir.
C'est le silence entre chaque morceau qui tente vainement de remplir le blanc de mon atelier.
J'écris l'absurde d'un bon geste gras et désinvolte.
A côté de ça, je divague, je cherche, je me perds et je scanne l'impalpable, le tout, le rien.
Le rien.