28.7.08

Bouche affamée




C'est un drôle de jeu.
A la poursuite de tous ces pas qui s'élancent en tout sens, s'interfèrent, s'entrechoquent.
Des profils en profusions, un chahut d'expressions.
J'attends l'impact avec cet inconnu qui tente de dissimuler sa curiosité, ce passager des routes toutes tracées.
Sache que je suis ma propre nocivité.
Je suis un vide comme une bouche affamée.
Je suis l'abondance, le surpoids, cette grosse masse qui se construira sur ton fouillis, ces objets laissés en liberté, toutes ces marques qui dévoileront sous une lumière bavarde, quelques échantillons de ton identité.
Tout compte fait, tu verras, je n'aurais fait que passer.

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